Comme dirait Oxmo, “on peut à la fois perdre et gagner, telle une triste mariée”.
Durant cette deuxième phase de N2 open, on a surtout beaucoup perdu. On a d’abord perdu des matchs. Pour les perdre, il a fallu qu’on perde notre jeu. Mais au préalable, pour être sûr de perdre, il faut être psychologiquement déficient.
Dans l’équipe Open Monkey, chacun pris séparément est équilibré et motivé. Le problème n’est pas personnel ni personnifié, il est collectif. Comment 1+1+1+1… (fois 14) peut arriver à un résultat nul?
Gagner dans la douleur contre les Discobols
Perdre dans la douleur contre les Oufs
Perdre dans l’apathie contre les Sesquidistus
Perdre dans l’énervement contre les Magicdiscs
Gagner dans un sursaut contre les Oufs.
Un week-end à oublier?
Oui, diront certains. Mais qu’aurons-nous gagné? Une mauvaise septième place et un goût amer dans la bouche.
Non! Cette phase sera fondatrice. Un sommet de psychologie collective à décortiquer et à enseigner à nos petits-enfants. La faillite de la somme des individus comme résultat de “l’union fait la force”.
Tout le monde donne ce qu’il a de meilleur, sans compter, pourtant l’équipe est nulle et le résultat décevant.
N’écoutons pas l’avocat de la défense qui dira que les équipes en face étaient meilleures et plaide l’acquittement.
Encore Non! La défaite nous appartient en dépit de la valeur de nos adversaires.
Quelles conclusions alors? Et surtout qu’avons nous gagné? Justement on a gagné la défaite et dans la défaite, il y a “défaire”. On a donc détricoté notre somme d’individus mal agencés, notre agrégat protubérant où les uns phagocytent et les autres abandonnent.
Notre victoire est d’avoir compris cela et notre remise en cause sera terrible. Notre dépression se change petit à petit en espérance et en excitation. On a hâte de voir notre (r)évolution sur un terrain…
Vivement la troisième phase, vive les Monkey et comme dirait le coach en conclusion de ce week-end horrible:
“Ce sport est génial!”